Les restaurateurs attaquent Google. L’entreprise fait aujourd’hui face à une poursuite judiciaire. Un propriétaire de chaîne de restaurants de Floride accuse la société de diriger les clients vers des pages Internet de commande de nourriture « non autorisées » de marque Google où cette dernière utilise des noms de restaurants sans leur approbation.
Et cela grâce à un procédé très simple : un bouton « Commander en ligne » en haut des panneaux de profil des restaurants. Si un potentiel client appuie sur ce bouton, il est ensuite redirigé vers un site nommé « food.google.com ».
Par la suite, il pourra choisir son plat parmi les articles trouvés dans le menu d’un restaurant avant de passer commande via des services tels que Postmates, DoorDash ou encore UberEats. Mais puisque la commande est prise via un service extérieur et non pas le restaurant lui-même, ce dernier devra payer une commission pouvant varier, par exemple, de 15 à 30 % avec UberEats.
Google est donc accusé de mettre en évidence les noms des restaurants sur ses pages dans le but de « confondre délibérément les consommateurs ». La société s’est défendue en expliquant que les restaurateurs peuvent activer ou désactiver cette fonction même s’il n’est toujours pas clair si celle-ci est installée par défaut. La porte-parole de Google, Ashley Thompson, a déclaré que l’entreprise ne recevait « aucune compensation pour les commandes ou les intégrations avec cette fonctionnalité ».