Selon The NPD Group, si l’année 2021 va être encore impactée par la crise sanitaire, différents facteurs pourront dynamiser le marché. Notamment, la restauration rapide avec ses offres à partager économiques et familiales, la vente à emporter, la livraison et les espaces extérieurs des restaurants lorsque ceux-ci pourront accueillir à nouveau du public. Le cabinet d’experts note par ailleurs que la déstructuration des repas devrait continuer : « Avec le télétravail, les pauses déjeuner deviennent plus flexibles et plus ventilées ».
2020, une année à oublier
Avec un chiffre d’affaires annuel de 35,6 milliards d’euros en 2020, le marché de la RHD a enregistré un recul de 38 % du marché en valeur et une perte de fréquentation de 35 %, par comparaison avec l’exercice 2019, selon les chiffres de The NPD Group. Seul circuit à progresser dans ce marché fragilisé, la restauration rapide n’a perdu qu’un quart en valeur et en visites. Elle concentre par ailleurs 43 % des visites, contre 36 % l’année d’avant. Les commandes en ligne, en livraison ou click & collect ont quant à elles bondi, avec une augmentation de 25 % en dépenses et en visites sur l’année. Un essor principalement porté par les chaînes de fast-food (2/3 du marché). La livraison de repas du midi s’est elle aussi développée, avec une augmentation de 10 points lors du deuxième confinement, pour atteindre 31 % des commandes livrées, contre 20 % en novembre et décembre 2019. Par ailleurs, l’étude indique que 60 % des visites en RHD pendant le dernier confinement ont été faites par des hommes. À l’inverse, la fréquentation des femmes a reculé de six points.