Une nouvelle vient éclairer la morosité ambiante : 60 % des Français veulent plus que jamais retrouver le chemin des restaurants, selon une étude menée par Lightspeed. C'est le chiffre le plus élevé des six pays européens sondés. Mieux, 44 % affirment que dîner au restaurant est la première chose qu'ils feront dès la levée des restrictions. Les coups de feu à venir s'annoncent donc grandioses, de quoi booster un peu le moral des troupes.
La crise de la Covid-19 a donc clairement joué un rôle d'accélérateur de tous ces nouveaux comportements : des Français rêvent de restaurants, la moitié d'entre eux souhaitant à l'avenir s'y rendre plus souvent, quand un quart continuera à commander la cuisine du chef à la maison… Ce sont des minirévolutions : les entrepreneurs disposent désormais d'un nouvel atout qui opère en dehors de leurs salles à manger. Une donnée confirmée par The NPD Group pour qui la livraison et la vente à emporter ont réellement vocation à perdurer. En parallèle, les dark kitchens , ces cuisines sans salle vouées à la livraison, ont pris de l'essor. Le système permet de rationaliser les flux, mais surtout aussi les coûts (nous y consacrerons un dossier dans le numéro d'avril). Autre bouleversement dans le paysage : le mouvement vers la gastronomie durable, et même le zéro carbone, longtemps considéré comme inaccessible. Le précurseur François Pasteau a réussi ce tour de force, inspirant une nouvelle génération. Nous sommes partis à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui ont depuis pris cet engagement.
Même le Fooding a décidé de voir grand en lançant tout bonnement une Journée nationale Zéro Carbo ! Et si l'après-covid passait par une restauration décarbonée ?