Le littoral basque est une succession de plages singulières, auxquelles l’océan donne du caractère. Plus ou moins étendues ou proches du centre-ville, elles sont toutes bordées de sable fin. Les familles peuvent aussi bien se retrouver sur la plage de Milady que sur celle du Vieux Port, piscine à ciel ouvert abritée par les roches.
Celle de Marbella a gardé un cadre sauvage apprécié des surfeurs, qui se ruent également sur la fameuse Côte des Basques, distinguée comme le berceau de la glisse. La plage de Miramar est un site tranquille que les joggeurs et les flâneurs traversent dans le calme, charmés par cette roche percée d’antan déposée à une cinquantaine de mètres du rivage.
Enfin, ladite Grande Plage est établie en carrefour de la station balnéaire. Elle embrasse du nord au sud de la baie l’Hôtel du Palais et le Bellevue, et rassemble dès le petit matin Biarrots et autres lève-tôt pour un café sur l’une de ses terrasses exposées à proximité. Les étrangers connaissent bien cette station balnéaire pour ses cures thermales et sa culture du surf, qui participent à la rendre attractive.
Le terroir pour ADN
Miarritze – comme elle se prononce en basque – profite d’une situation idéale entre l’océan Atlantique et les hauteurs des Pyrénées. « Le mariage existant entre l’océan et la montagne est une valeur ajoutée extraordinaire pour tout le secteur CHR notamment », note Roland Héguy, président confédéral de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), lui-même biarrot et hôtelier-restaurateur dans la ville depuis plus de 37 ans. À cette identité visuelle caractéristique et manifeste, Biarritz se démarque par la richesse de son offre gastronomique, qui a beaucoup évolué ces dernières années. « La bistronomie s’est énormément développée à Biarritz et de nombreux chefs viennent s’y installer, attirés par ce qui fait l’ADN de l’offre en place, à savoir la qualité des produits du terroir, le travail en circuit court et la défense des savoir-faire locaux », poursuit Roland Héguy.
La commune peut d’ailleurs s’appuyer sur quatre produits labellisés Appellation d’origine protégée (AOP) dans le Pays basque : le porc Kintoa, le piment d’Espelette, le vin Irouléguy ainsi que le fromage de brebis Ossau-Iraty. Les restaurateurs s’inspirent des produits de ces terroirs environnants qu’ils mettent en avant dans leurs offres, dont la qualité doit désormais convaincre été comme hiver. « J’ai connu une ville de Biarritz très saisonnière où les établissements CHR étaient fermés du 11 novembre à Pâques. Actuellement, c’est une ville qui vit toute l’année parce qu’il y a une organisation pour cela », assure le représentant de l’Umih.
Les tourismes d’affaires, culturels et sportifs à Biarritz ont contribué à une montée en gamme de l’offre de restauration. Les restaurateurs y sont comme les gardiens d’une authenticité, d’un savoir-être et d’un savoir-vivre propres au Pays basque, qui valent à la ville cette notoriété naturelle méritée.
Auteur : Andréa Deconche
